Par ces températures sibériennes qui sévissent en ce moment, il n’y avait encore que 2 Vttistes ce matin au rendez-vous ! Pas difficile de se mettre d’accord pour un circuit… ce sera le repérage du 25km de l’Auversoise.
Pas de boue au rendez-vous, il fait bien trop froid et la terre est gelée.
On part par l’atelier Daubigny, direction le bois des Vallées. Nous montons vers la ferme des Vallées… nous n’avons déjà plus froid !!! Puis single dans le haut du bois qui nous amène à la carrière aux coquillages : ce site géologique de l’Auversien est protégé, nous ne faisons que passer à côté… on lira les panneaux explicatifs une autre fois! Nous arrivons sur le plateau. Le froid est toujours intense, les flaques d’eau sur le chemin sont gelées : elles cassent sous nos pneus lorsqu’elles sont peu profondes mais elles résistent lorsque la couche de glace est plus importante. Gare à ne pas glisser !!! Les champs de cultures s’étendent à perte de vue, la terre des labours gelée est belle sous ce soleil d’hiver qui intensifie le bleu du ciel. On a presque chaud… mais ça ne dure pas, le froid glacial est toujours présent et le sera tout au long de notre parcours. Une horde de 5 chevreuils passe au loin, ils sautent gracieusement à travers les labours et disparaissent dans un bois plus loin… Nous descendons (à glagla !!!) sur Valmondois jusqu’à l’église puis nous prenons le chemin le long du Sausseron pour remonter dans le bois jusqu’au plateau de Parmain. 4 sangliers au loin courent à travers champs. Leur course est lourde… Puis redescente sur Nesles après le passage de 2 très belles croix dont la croix des Friches (petite croix pattée en pierre). Il faut savoir que les croix pattées sont considérées comme emblématiques du Vexin français…
A Nesles nous retraversons le Sausseron par un chemin qui crisse sous nos pneus tant la terre sableuse est gelée. Le terrain marécageux tout autour est lui-même gelé. C’est magnifique…
Remontée sur le plateau jusqu’à la Croix Baptiste puis la Croix Bastard, notre traditionnel point de ravitaillement de l’Auversoise. Retour classique jusqu’à Hérouville avec quelques arrêts photographiques, puis Auvers. Nous sommes contents d’arriver, pas trop frigorifiés.